Accident du patriarche

Le seigneur YENKO s'éveilla dans son lit d'hôpital et vit son secrétaire à son chevet.

- Bonjour Préxus. Comment vas tu mon ami? Des nouvelles d'ARRONAK?

- Je vais très bien et vous, comment vous sentez vous?

- De mieux en mieux, alors comment va ARRONAK?

- Toujours pas de changements.
Des visiteurs sont venus avec moi pour vous.

Le convalescent se tourna doucement dans son lit et vit le seigneur Anubis au pied du lit.

- Comment vas tu ami Anubis?

Le seigneur Anubis inclina la tête en signe de salut, quand une petite voix à la tête du lit se fit entendre. Le seigneur YENKO vit Dame Morganne et son visage s'eclaira.

- Belle Morganne, vous ici, comment allez vous? Je suis heureux de vous voir.

Se tournant vers Anubis puis vers Préxus

- Vous aussi mes amis je suis heureux de vous voir.

Morganne regardait yenko et sourit a ces paroles.

moi aussi je suis tres contente de vous voir,vous m'avez fait une de ces peurs. Je vais mieux maintenant que vous etes reveille

Morganne detourna la tete pour cacher ses yeux rougit par les larmes et son visage se radouci. Elle oublia vite toutes ces heures d'angoisse et approcha sa chaise du lit . Elle prit la main de yenko et attendit qu'il parle
Ces minutes de silence entouree de ses amis les plus cher etaient si agreable

YENKO ne lâchait pas la main de Morganne en regardant ses amis. Il la conserva entre ses doigts quand il repris la parole.

- Seigneur Anubis, je suis flatté de vous voir au pied de mon lit mon ami, n'avez vous pas un empire à gérer plutôt que de veiller sur un vieux guerrier?

Il se tourna vers son fidèle secrétaire.

- Préxus, ta présence te semble peut être naturelle mais elle représente beaucoup, tu pense peut être avoir encore une dette envers moi, mais tu veille depuis si longtemps sur mes intérêts que c'est moi qui te suis redevable. Je n'aurais pas pu rêver plus fidèle ami.

Il se redressa légèrement sur son lit tout en gardant la main de morganne au creux de la sienne.

- Pourriez vous nous laisser mes amis?

Le seigneur Anubis sortit de la chambre immédiatement suivi de Préxus.
Le seigneur YENKO se tourna vers la paladine et planta son regard dans le sien.

- Belle Morganne, je vous avais promis de me reposer après l'allocution, par la force des choses je tiens ma promesse. Je m'excuse de tout mon coeur si je vous ai fait peur. J'espère que vous ne vous êtes pas trop fait de soucis pour moi.
Le chapitre des mauvaises nouvelles me concernant est clos pour l'instant, je puis vous assurer que nous pourrons à nouveau danser d'ici peu, le docteur Cáiréis essaye un nouveau traitement pour ma jambe.

Le seigneur YENKO fixait toujours les yeux de Morganne quand elle repris la parole.

Morganne planta son regard dans celui de Yenko et souriait

Bien sur que je me suis fait du soucis pour vous,j'ai eu si peur. J'ai crains le pire. Vous n'avez pas a vous excusez,ces derniers jours ont ete eprouvants et je comprend votre fatigue.
quant à votre jambe, j'espere qu'elle ira vite mieux.........

Morganne s'arreta de parler et fixait Yenko en serrant un peu plus sa main

ARRONAK flottait, le dos collé au plafond d'une petite pièce ... une chambre d'hôpital...

Meublée d'une table, quelques sièges, encombrée d'objets médicaux divers,

Mais ce qui retint son attention ce fut le lit ! Et surtout le personnage qui y gisait !

Vieux ? Jeune ?... il n'aurait su le dire...
Le visage serein était sans ride, bien que traversé de haut en bas sur la joue droite d'un cicatrice profonde, mais de longs cheveux presque blancs lui encadraient la face, barbe et moustaches de même que les cheveux, achevaient de donner à l'homme l'aspect d'un Patriarche...
Mais là s'arrêtait la comparaison car, émergeant des draps, un torse puissant, athlétique, bien que lui aussi couturé de nombreuses cicatrices, achevait de laisser perplexe l'observateur quant à l'âge de son porteur.

ARRONAK remarqua un pansement sur l'épaule gauche de l'homme qui gisait ainsi à ses pieds...

C'est à ce moment qu'il se rendit compte de l'étrangeté de la situation !... Mais que diable faisait-il ainsi collé au plafond de cette chambre et, surtout quel était cet étrange lien scintillant qui semblait le relier à l'homme étendu sous lui ?

A ce moment aussi, lui revint la mémoire.... Tout alla si vite... Le jardin, la cascade, les oursins... Puis le cri d'ANUBIS : "Les Phacoporcs !!"...
Son frère et Morganne en danger.... le combat avec l'animal et !... Oh mon Dieu... certte blessure !!! YENKO ,,..

Soudain, tout bascule !... Une force irrésistible l'attire vers ce corps ! Un voile écarlate l'aveugle un instant... Une douleur fulgurante dans le crâne, une déchirure à l'épaule... ARRONAK se réveille et se redressant dans un cri : " BANDIAAA !!!!"

Haletant, surpris par son propre cri... et complètement réveillé, ARRONAK réalise la situation.

Lentement, le calme lui revient, tout est clair à présent...

Lucide, il ôte les perfusions et contrôles qui l'emprisonnent aux machines... Il sait que les médecins on fait leur travail, comme à l'accoutumée : dans quelques jours, il aura même oublié la blessure provoquée par la bête.

Un temps de réflexion.... Pourquoi a-t-il crié le nom de cette jeune Paladine en se réveillant ?... Certes, elle est très belle et attirante, mais il ne la connaît qu'à peine !...
Sans doute une légère aura de mystère entourant cette jeune femme l'aura-t-il troublé plus que de raison....le délire aidant....

- Bah !... N'y pensons plus... Il est temps que je reviennes aux affaires de la Coalition, ma retraite n'a que trop duré ! Mon pauvre Yenko doit se sentir bien seul à la tête de ce dinosaure !...

Il réalise soudain qu'il est nu...avise une armoire encastrée dans le mur, l'ouvre et y découvre sa tunique maculée de sang...
Prestement, il l'enfile et sort en bousculant les gardes médusés, préposés à la surveillance de sa chambre !...

- Au lieu de rester plantés là, stupidement, prévenez le Seigneur YENKO que je souhaites le voir.... se ravisant : Ah, et essayez de savoir, discrètement ce que sont devenues les Paladines Morganne et Bandia... Vous demanderez également à mon médecin de passer me voir en mon bureau au plus tôt !... EXECUTION !

ARRONAK se dirige alors d'un pas ferme vers ses appartements privés...
Il n'a rien entendu des évenements survenus après sa perte de connaissance....

- Combien de temps suis-je resté inconscient ?... murmure t'il

Il atteint rapidement le passage dérobé connu de lui seul et de son ami, donnant accès direct à ses appartements privés.

Une douche fraîche, rapide, achève de le remettre d'aplomb... Une tunique sombre seyante pose la touche finale de cette métamorphose.

C'est un Homme neuf qui s'installe à son bureau...

Mais, avant de se remettre au travail, ARRONAK fait pivoter son fauteuil vers l'immense baie vitrée qui laisse admirer un panorama exceptionnel...
Une commande dissimulée dans l'accoudoir des son siège permet d'en ajuster l'opacité...
Et soudain... c'est la féerie des étoiles scintillant dans le ciel limpide, la magie des lumières de la ville étalée sous ses pieds.... et, au loin, les sombres collines de ce Monde encore en pleine conquête....
Rêverie ineffable, de laquelle le vieux Lion sort toujours émerveillé, mais serein... son bain de calme avant de prendre de grandes décisions...

Le seigneur YENKO avait passé plusieurs jours à l'hôpital pour soigner sa jambe. Il sortit et devais marcher avec une canne pour l'instant. Préxus vint le chercher avec un speeder protocolaire. Arrivé devant l'hôpital, le secrétaire d'Avalon descendit du speeder pour aider le vice-président à monter à bord.

- Bonjour monseigneur

- Bonjour mon ami, laisse moi faire, je ne suis pas impotent!

- Bien messire

Le seigneur YENKO et son secrétaire prirent place à bord du speeder. Préxus pris la route conduisant au palais d'Avalon.

- Comme au bon vieux temps Préxus?

- Comme vous voulez messire

- Arrête Préxus, nous nous sommes battus cote à cote, quand compte tu me tutoyer à nouveau?

- Probablement jamais monsieur.

- En attendant montre moi si tu as perdu la main pilote!

Préxus engagea la pleine puissance et se mit à foncer au travers de la circulation. Les coups de klaxon était légion. Le seigneur YENKO arborait un large sourire et Préxus était concentré sur sa conduite.

- Je vois que tu n'a pas perdu la main mon ami, attends que je récupère ma jambe et mon speeder, nous ferons une course, je suis toujours le tenant du titre.

- Comme vous voulez messire.

- Préxus tu m'énerve!

- Pardon monsieur.

Préxus engagea à vive allure le speeder sur la rampe d'accès au palais. Arrivés au hangar, ils descendirent du véhicule et rejoignirent le bureau du vice-président.

- Mettons nous au travail Préxus, ne laisse personne en dehors de la liste verte me déranger, j'ai une montagne de travail en retard.

- Bien monseigneur.

Préxus, s'inclina en signe de respect.

- Tu m'énerve mon ami.

Le seigneur entra dans son bureau pour se remettre au travail.

Le seigneur YENKO arriva devant la porte du bureau du patriarche, frappa à la porte et attendit une réponse qui fut rapide et energique.

- ENTREZ

- Salut ARRONAK, Préxus m'a dis que tu voulais me voir. Je suis venu dès que j'ai su.
Qu'y a t'il d'aussi urgent?

Le vice-président pris place devant le bureau du seigneur ARRONAK dans le fauteuil réservé aux visiteurs et attendit les mots de son ami et néanmoins supérieur hiérarchique.

Le seigneur YENKO consulta ses notes, et s'adressa à ARRONAK.

- Pour le salon, je lancerai l'ordre de construction dès que je sortirais du bureau. Il sera mis en place dans les plus brefs délais.

Pour les recruteurs, il nous faudrais au moins une Paladine, le charme féminin fait toujours recette.

Pour la paladine dont tu me parle, je la ferais convoquer dans mon bureau pour discuter un peu avec elle, j'espère que c'est juste son empire qui lui demande du temps.

Pour ma santé ne t'inquiète pas, mon médecin fait des merveilles, ma jambe sera bientôt guérie, j'ai promis à Morganne une danse à mon retour.

Pour le dernier point, j'ai pris les devants en demandant une enquête à nos services d'espionnage.

Je crois que c'était tout, tu vois autre chose?

Le vice-président referma ses notes et releva la tête vers le patriarche

A peine eût-il rejoint son fauteuil, ARRONAK, en s'y asseyant le fit pivoter vers l'immense baie vitrée...
En un geste coutumier, il régla l'opacité des vitres au minimum... de cette manière, il pouvait voir tout le paysage Avalonnien dans sa splendeur tranquille...
Son bureau surplombait, en effet, les jardins et la cascade... mais au-delà, on voyait clairement les collines boisées et les contreforts des Monts Paladins.

ARRONAK ne se lassait jamais de ce spectacle... toujours le même... mais tellement changeant... ne serait-ce que dans la course des nuages qui coloraient la lumière du soleil, faisant ainsi de cette immuabilité un constant renouveau émerveillant... Un vrai régal pour les yeux et pour l'âme...

Il fut tiré de sa rêverie par trois coups frappés à sa porte... discrets, mais fermes.

Se tournant vers la porte il dit d'une voix ferme :

- ENTREZ !!

La porte s'ouvre alors sans bruit.
Le viux Lion s'apprête à rabrouer l'intrus, mais... se ravise.
La silhouette qui s'encadre dans la porte le fascine.

Vêtue d'une tunique safran rehaussée d'or, une cape cramoisie jetée négligemment sur les épaules ses long cheveux coulant en cascade sur les épaules... Bandia fait son entrée dans le bureau austère du Président.

Aussitôt, ARRONAK se lève.

Leurs regards se croisent... les yeux turquoise de Bandia plongent dans son regard d'acier...
ARRONAK sait que cette Paladine a quelque chose hors du commun, mais ne sait encore le définir... Malgré lui, il est troublé... Il essaye de n'en rien laisser paraître. Et, c'est d'une vois ferme qu'il prononce :

- Asseyez-vous Paladine BANDIA..; Je vous attendais avec ...euih... impatience... qui c'est cela !... Depuis le temps que je vous fais mander... il me semble que plus personne ne m'écoute dans mon propre Palais !..

BANDIA prend place gracieusement dans l'immense fauteuil réservé aux hôtes de marque... très à l'aise comme si cette place lui était due, remarque le vieux Guerrier.

- Je vous ai fait mander car, je souhaites vous faire une proposition...ne vous y trompez pas... la refuser me déplairait souverainement, mais, toutefois, vous êtes libre de votre choix...je voulais vous donner mon opinion sans détour....
Mais sachez que si vous refusiez, je ne vous en tiendrais pas rigueur... j'en serais déçu... simplement.

ARRONAK marque une pause, il s'est levé... fait quelques pas... et, du coin de l'oeil observe son interlocutrice.
Elle semble écouter attentivement... son regard se lève vers le Patriarche... interrogateur...
ARRONAK poursuit...

- BANDIA, j'ai besoin auprès de moi d'une personne de confiance. Discrète et efficace, sachant se taire te écouter... mais aussi sachant parler si nécessaire. Une personne qui sache garder pour elle ce qu'elle entendra dans ces murs... Une confidente, mais aussi une assistante dans certaines de mes tâches.
En clair, j'ai besoin d'une secrétaire.
Je vous sinstruirai de votre rôle et vos fonctions précises si vous acceptez le poste... Mais, sachez que vous ne le regretterez pas.

Le jeune femme remua dans son fauteuil... une lueur de joie et d'indécision dans le regard, elle étoutait attentivement les paroles d'ARRONAK.
Celui-ci sentait que la jeune femme hésitait, pesant le pour et le contre...Il avait l'habitude de voir ses subordonnés, souvent impressionnés, se trémousser ainsi dans ce même fauteuil... Cela le fit sourire gentiment...

- Je vous laisses vingt-quatre heures de réflexion, nous n'avons pas de temps à perdre. Je sais que vous devez vous absenter quelques jours, je veux votre réponse avant votre départ. C'est vital pour l'organisation de mes services personnels.
Ah, oui... je vous dis immédiatement que, parmi mes collaborateurs, vous êtes la seule qui correspondez au profil souhaité... ne me demandez donc pas pourquoi je vous ai choisie. Vous avez la réponse.
J'attends la vôtre sous vingt-quatre heures... et je ne vous caches pas qu'un refus me peinerait grandement... j'en serais déçu... personnellement.

ARRONAK se tait.

Le Patriarche n'aime pas se répéter... Il s'assied à son bureau... fait pivoter son fauteuil vers la baie vitrée...
L'entretien est terminé...

D'une voix douce il prononce :

Allez, mon amie... ne me décevez pas...

juki vient aux nouvelles ,

Une ame charitable serait elle présente pour donner des nouvelles ce ce grand homme qui n'est autre que ARRONAK.